Pour les femmes : le groupe était à parité parfaite, tout comme les encadrants Carole et Jérémie, et les aspirants Anne-Sophie et Bruno.
Pour les enfants, on va évacuer la question tout de suite : la seule présente étant majeure et aussi la plus affûtée de la troupe. Forcément : Eve-Marie était loin devant !
Pour le reste, tout s'est bien passé ... au début en tout cas : les retrouvailles à Valmeinier 1800, la montée au soleil jusqu'au Pas des Griffes puis sous l'Aiguille Noire et l'arrivée au Lac Rond et la source de la Clarée dans un magnifique paysage.
C'est parti !
Les femmes en tête...
... pour la pause au soleil
"J'ai oublié mon doudou. Surtout rester digne et ne rien laisser paraître"
Au refuge des Drayères, la belle machine s'est enrayée.
Après un repas bien copieux, deux jeunes serveuses nous ont servi une tournée de génépi au motif que c'était leur dernier jour de travail au refuge.Puis une deuxième. Puis une troisième.
Entre-temps la dose avait triplé -mille Thabor !
Et les autres employés s'y sont mis aussi (à boire et à servir des coups).
L'histoire ne dit pas si la patronne est rentrée avant l'épuisement des réserves. En tout cas, on a tous bien dormi.
Là on est bien !
Le deuxième jour aussi et contre toute attente tout s'est bien passé : pas de gueule de bois, pas de pluie, le magnifique Lac Laramon, le lac du Serpent puis le passage un peu aérien du col du Grand Cros jusqu'au Pic du Lac Blanc.
Démarrage compliqué après soirée arrosée
La Clarée au petit jour
La force tranquille
Après ces paysages entre chaos rocheux et lacs turquoise, nous avons retrouvé dans l'après-midi pelouses, prairies et forêts en descendant dans la Vallée Étroite (Italie) jusqu'au Refuge I Re Magi.
Là, nous avons été accueillis comme des rois (mages) : apéro en terrasse, salutation au soleil et repas aussi copieux que gourmand à base de polenta. Cette fois, ce sont les « cafistes » qui ont offert le digestif à toute l'équipe du gîte. Bref : un sans faute. Certain.e.s ont même eu une douche chaude, rendez-vous compte !
Le troisième jour le temps devait se gâter. La consigne était d'arriver au refuge à 14h avant l'orage. On se dépêche de monter. Un groupe part à tribord directement vers le col des Méandes tandis que l'autre part à Thabor vers le lac Chardonnet.
Objectif : se regrouper au col pour monter ensemble au fameux sommet. C'est là où ça devient flou : effet à retardement du genépi ou cumul de digestifs, fatigue, ivresse de la douche chaude ?
Toujours est-il que l'arrivée au col a été laborieuse et que devant la menace de la pluie, seulement 9 personnes ont été assez raisonnables pour respecter la consigne. On taira donc les noms de ceux qui ont fait les malins -surtout de leurs encadrants- et sont montés au sommet du Thabor.
Finalement tout le monde s'est bien retrouvé au refuge en fin d'après midi et à peu près sec.
"Ne te retourne pas : y'a une marmotte qui nous observe."
Le dernier jour en revanche, la pluie s'est abattue sur nous vers 7h14, dans la montée du col des Bataillères et jusqu'au refuge des Marches puis a repris peu de temps après dans la montée du Col des Marches. Difficile donc de donner davantage de détails sur les paysages traversés. On a tout de même pu sécher en retournant à Valmeinier et manger au soleil.
"Dernier jour sans mon doudou !"
Au col des Marches
Le sourire en toutes circonstances
La randonnée s'est conclue au bistrot autour de divers apéros, crêpes, gaufres ou glaces tout en pointant l'abondance de féculents dans les repas des refuges. « C'est cela oui »
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